Théorie

Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux. Que la prière et le salut d’Allah soient sur notre Prophète Muḥammad ﷺ

L’arabe est pauvre en voyelle mais à la différence du français elle fait la distinction entre voyelles « brèves/courtes », «neutre» et « longues ». En français, les voyelles sont au nombre de 6 (a, e, i, o, u, y) et elles s’associent aux consonnes pour former des syllabes.

En arabe, le système fonctionne différemment : la langue arabe est composée uniquement de consonnes, auxquelles on associe des voyelles brèves ou longues. Mais à la différence du français, ces voyelles ne sont pas des lettres, mais des signes diacritiques appelés "harakât". Elles sont notées au-dessus ou en dessous des lettres et servent à indiquer la vocalisation correcte du mot.

Contrairement à la prononciation des lettres seules, où le nom de la lettre se prononce souvent en deux temps (comme "baa" ou "taa"), l’ajout d’une voyelle courte permet une lecture en un seul temps, brève et directe. EX: "ba" ou "ta"